Une pièce conçue à partir de textes de

Mathilde Daquin

Avec

Claire Arnaud

Arrangements et mise en scène

Malène Daquin

Lumières et décors

Jean Girot

Interprétations piano

Léila Girot-Daquin

Avec les voix de

Jean Girot et Jean-Luc Anselme


Une femme seule dans son appartement après le départ de ses enfants et petits-enfants…

En raison d’une panne d’électricité, elle se retrouve plongée dans le noir et le silence…

Elle se souvient…

“Toujours pas d’électricité dehors !

Quelle heure peut-il bien être ?

J’ai besoin d’air ! (Elle va ouvrir la fenêtre)

Ah l’air froid qui pénètre en moi me fait du bien !

Je respire profondément, dégustant l’air, essayant de sentir tout ce qui l’entoure : le goût du vent, la fraicheur de la nuit, le goût de la vie aussi. Cette vie, je voudrais la saisir entre mes mains, la toucher, la savourer, la retenir indéfiniment puis l’éparpiller au gré du vent et la regarder partir sans regret…”

“Ton visage frais, tes yeux clairs que j’ai essayé de fuir sont encore là.

Est-ce un rêve ?

Un mirage ?

Est-ce toi qui reviens, que je vois ?

Est-ce le passé irrévocable qui revient à ma mémoire ?

Je me revois cette après-midi d’automne sur la terrasse, à l’ombre du tremble. Le temps qui varie, le soleil, les nuages blancs, les fleurs odorantes…”